Ce que j'ai pensé de... Mortal Engines


La civilisation a été détruite suite à un cataclysme sans précédent dont l’origine est humaine. Pour s’adapter aux nouvelles conditions, l’Humanité a évolué : certains se retranchent derrière des murailles, d’autres ont pris le parti de faire déambuler des villes entières. Ces gigantesques cités sur chenilles luttent sans merci, les plus grandes chassant les plus petites pour s’approvisionner en matériaux. Dans le chao de Londres, ville titanesque ambulante, Tom Natsworthy tente de mener une existence normale jusqu’au jour où il croise le chemin d’Hester Shaw. Une alliance improbable va naître et tenter de changer le triste sort de ce qui reste de l’Humanité.



De prime abord, l’étiquette rassurante de Mortal Engines réside principalement dans le nom de Peter Jackson inscrit en toutes lettres sur l’affiche. Le réalisateur de la célèbre saga du Seigneur des Anneaux et de celle du Hobbit (entre autres) agit ici en tant que producteur. La réalisation est laissée entre les mains de Christian Rivers connu pour le King-Kong de 2005.
Tous les ingrédients pour passer un agréable moment sont réunis ! Et il faut le reconnaître, ça fonctionne parfaitement. Je suis allé voir Mortal Engines en Imax et il faut avouer que les conditions de visionnage étaient exceptionnelles. La 3D est parfaite et l’on se laisse bercée par cette histoire aux résonances Steam-punk à travers les champs post-apocalyptiques de notre pauvre planète.
A la fois fable écologique et anti-armement, le message subliminal ne déforme cependant pas le propos. Les aventures de Tom Natsworthy et Hester Shaw sont palpitantes et le scénario cliché est très bien servi par une photographie léchée et des effets spéciaux de qualité.



Le casting est bon même si les acteurs en font des caisses. Nous sommes dans de la fantasy et les effets de style et les répliques tombent à point. Dédicace spéciale à Hera Hilmar qui campe une héroïne au caractère bien trempé et dont le physique n’est pas mis en avant (au contraire) : cette anti-héroïne apporte de la fraîcheur dans le monde sous cellophane des productions cinématographiques actuelles dans ce genre. Plus compliqué pour Robbie Sheehan qui, malgré sa gueule d’ange, ne parvient pas à convaincre. Dans le rôle du bad boy de service, nous retrouvons Hugo Weaving, que tout le monde connaît le visage mais pas le nom qui excelle dans son rôle de scientifique jusquauboutiste ! 
Au final, Mortal Engines est une fresque de qualité, bien réalisée et proposant de belles images qui posent le cadre. Tiré du cycle Mécaniques Fatales de l’auteur britannique Philip Reeve, Mortal Engines se pose somme le premier pilier d’une tétralogie qui saura fidéliser son auditoire.

La bande-annonce

SM

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